@article{oai:soar-ir.repo.nii.ac.jp:00017693, author = {坂本, 博}, journal = {信州大学教養部紀要. 第一部, 人文科学}, month = {Mar}, note = {D'après Henri Bergson, l'union étroite de la philosophie et de la science positive serait un fait si constant en France qu'il pourrait suffire à caracteriser et à definir la philosophie francaise. Pour notre part, nous croyons que la même remarque peut s'appliquer à la philosophie positive de Bergson lui-même. C'est la raison pour laquelle nous avons choisi, entre autres, le bergsonisme, en désirant avoir une idée claire de la critique des sciences, qui, à notre avis, consiste à étabJir une liaison intime entre les deux domaines principaux de la connaissance humaine. Primo, ce que notre philosophe pourrait suggérer à ceux qui désirent construire une critique des sciences, c'est que leurs tâches doivent se borner i) à examiner les propositions scientifiques, ii) â intervenir dans les questions de principe, iii) à faire face à une philosophie qui constituerait le fond des sciences positives et iv) à constater la possibilité de la remplacer par leur propre philosophie pour une science à venir. Secundo, intéressé plus particulierement au problème de la syntèse qui est à se réaliser entre la rationalité et la positivite, deux traits essentiels de la science, nous sommes entré dans la théorie bergsonienne de I'intelligence, et il s'est fait jour que, si Bergson a peu estime le rôle de système à jouer dans la connaissance, c'était qu'il ne considérait l'intelligence que comme constituitive de la technique, premier interet d'home faber. Ce n'est pas notre conception de l'homme, et par conséquent notre estime de la rationalité est autre chose. Tertio, en ce qui concerne la positivité, rien ne nous empêche d'admettre qu'elle est le terrain de la science, et que toute philosophie doit chercher en avant de celle-ci les faits originels, en faisant appel à une réduction radicale, mais on peut se demander si la durée bergsonienne est une réalité qui se suffit d'elle-meme. C'est parce que nous sommes capable de la rapprocher, par une analyse approfondie du moi fondamental, de ce que la psychologie de la forme appelle Vorgestalt en particulier dans les recherches de I'aphasie. En définitive, il nous semble que Ie fait originel, surtout la durée, ne peut pas être pris pour I'irrational, ni pour Ie positif, mais seulement pour Ie prérationel qui doit s'intégrer dans un système nouveau par une voie de rationalisation. A la fin, nous insistons que la science est une unité rare de la rationalité et de la positivité, à moins qu'elle ne soit un simple prolongement de la technique, ou qu'elle ne soit une des simples formes de la spéculation., Article, 信州大学教養部紀要. 第一部, 人文科学 8: 1-24(1974)}, pages = {1--24}, title = {ベルクソン哲学と科学論}, volume = {8}, year = {1974} }